La libération de Sékou Jamal Pendessa est la condition sine qua non du mouvement syndical pour revenir autour de la table. En décidant de condamner le journaliste et syndicaliste à la veille du déclenchement du mot d’ordre de grève, il était clair que la junte voulait un rapport de force.
Et malgré la réussite de cette première journée avec la paralysie des activités dans presque tout le pays, elle ne semble pas mesurer la gravité de la situation.
Pour des gens qui sont préoccupés, le procès en Appel de Pendessa allait s’ouvrir dès ce mardi. Mais en décidant d’envoyer à mercredi, le CNRD veut certainement tâter le terrain et voir si le même rythme sera maintenu. Je pari que si le mot d’ordre n’est pas suivi mardi et mercredi comme aujourd’hui, la condamnation de Pendessa sera confirmée. Pour la suite, les syndicalistes auront le même sort que la société civile, les politiques, les médias… La Birmanisation du pays sera en marche et les premiers qui lèveront le petit doigt, se verront traduits devant les tribunaux et conduits en prison.
C’est l’épreuve de force et il faut montrer à la junte que le peuple est une FORCE INVINCIBLE.
#GreveGn #Guinée #Kibaro.
Aloou Bah, MoDeL
