« Je pense que la durée de la transition dépend de ce qui va être fait sur le terrain. Nous avons besoin de finaliser la mise en place du recensement administratif à vocation d’état civil, et de ce fichier d’état civil, il y aura l’extraction pour avoir le fichier électoral. A partir de l’établissement du fichier électoral, le referendum a été déjà indiqué comme étant un objectif majeur par le président du CNRD, le général Mamady Doumbouya. Donc d’ici la fin de l’année, il faut nécessairement que le referendum constitutionnel puisse être tenu. A partir de ce moment-là, les autres processus électoraux vont être déclinés.
Ce qui vous laisse espérer une fin de la transition l’année prochaine, en 2025 ?
J’espère que nous tiendrons le cap, et ce qui est en train d’être fait va dans cette direction.
S’il y a un referendum avant la fin de l’année, peut-on espérer un retour à l’ordre constitutionnel normal d’ici un an ?
Je ne peux pas me prononcer puisqu’il y a beaucoup de contingences. Dans un contexte où nous accusons une fragilité sur le plan économique, sur le plan financier, nous devons travailler à une stabilisation, à une décrispation politique pour avoir la possibilité d’examiner et de faire les étapes des chronogrammes dans une relative sérénité, donc l’objectif c’est de finir cela. Et je pense que 2025 est une bonne période pour couronner l’ensemble du processus, et toujours avec l’aide de dieu, parce que, par exemple, l’explosion du dépôt de carburant a été vraiment un coup très dur et qui impacte l’ensemble des activités de l’Etat aujourd’hui. », Bah Oury in Rfi.