À l’audience du tribunal criminel, les confrontations sont houleuses entre les trois accusés, Capitaine Dadis, commandant Toumba et Marcel Guilavogui.
Tous accusés d’avoir joué un rôle dans les évènements macabres du stade du 28 septembre en 2009, les trois ne semblent s’accorder sur les faits à eux reprochés.
Du côté de la partie civile, l’avocate Me Aribot est revenue sur des propos du capitaine Dadis dans lesquels il avait déclaré que c’est bien le commandant Toumba qui détenait les clés du magasin d’armement.
Interrogé à nouveau, Dadis Camara a confirmé ces déclarations. « Je confirme que c’est lui qui avait les clés de la poudrière et du magasin d’armement de la présidence », a-t-il lancé.
Déçu, Toumba a tenu à rappeler qu’il n’y avait même pas de poudrière, ni de magasins d’armement à la présidence. Le commandant Toumba explique que le magasin d’armement était géré par un autre détachement.
« Personne n’ose s’approcher de là-bas. Le président Dadis ne dit pas la vérité, ça me ronge le cœur »
Les avocats de la défense ont quant à eux, préféré ne pas poser de questions à leurs clients.