La journée mondiale de la liberté de la presse a lieu ce vendredi 3 mai 2024 à l’initiative de l’Unesco. L’agence des Nations unies spécialisée dans l’éducation organise un cycle d’événements dans les jours à venir à Santiago du Chili, où des intervenants du monde entier se pencheront sur le sujet ô combien brûlant du journalisme face à la crise environnementale.
À l’heure de l’ultra haut débit, de l’hyper communication, des réseaux sociaux et de l’information continue, on pourrait penser que la liberté de la presse est une affaire entendue. Et pourtant. Si l’on s’arrête sur l’actualité des derniers jours – pas besoin, hélas, d’aller plus loin – les atteintes à la liberté d’exercer ce métier essentiel à la démocratie sont multiples.
Répression, attaques, censure… aux quatre coins du monde
Citons le cas de Mohamed Ibrahim Radwan. Plus connu sous le nom de Mohamed « Oxygen », ce blogueur égyptien subit des tortures, détenu depuis cinq ans pour avoir « mis en danger de la sécurité de l’État ». Son grand tort : avoir signalé des irrégularités lors d’élections ou encore avoir diffusé des images de manifestations. Autrement dire, pratiquer le journalisme.