Ce mercredi 12 juin 2024, des acteurs sociopolitiques ont pris langue avec la sous secrétaire d’État Américain madame Azra Zeya et son équipe l’Ambassade des États Unis à Conakry.
Les acteurs sociopolitiques étaient représentés par le Coordinateur national du FNDC Fonikè Mengue, Dr zoutoumou de l’ANAD, M Komara du RPG AC, de M Aliou Bah du FNDC Politique, M. Lansana KOUYATE du PEDN et M. Cellou BALDE de l’UFDG.
La délégation socio-politique était porteuse du même message tenu devant les diplomates , notamment :
1- le caractère caduque du chronogramme actuel de la transition, lequel si rien n’est fait pour lui retirer le RGPH et le RAVEC pour se consacrer exclusivement aux activités essentielle liées au retour à l’ordre constitutionnel, nous mènerait inéluctablement au meilleur des cas à un glissement du calendrier et au pire des cas une confiscation du pouvoir.
2- la gestion solitaire et unilatérale de la transition par le CNRD et son refus catégorique d’organiser un dialogue.
2- la violation récurrentes des droits de l’homme qui se matérialise par le harcèlement judiciaire des leaders des FVG et des citoyens, l’expulsion des leaders des FVG de leur maison et l’incarcération et le maintien des autres en prison dans des conditions extra-judiciaires. L’impossibilité pour certains leaders des FVG de pouvoir rentrer au pays pour participer à la conduite de la transition. Le retrait des licences des médias de grande audience; Le refus également du CNRD de restituer ou de montrer les charnièrs des victimes du 05 septembre.
3- la violation des principes démocratiques par le CNRD à travers sa volonté d’organiser un hold up électoral à la fin de la transition qui se matérialise par le transfert de la responsabilité d’organiser les élections par le MATD et l’élargissement des compétences des administrateurs territoriaux (Préfets, sous-préfets…), en les intégrants ainsi dans le processus électoral. Une décision à laquelle, les FVG expriment son rejet catégorique.
4- la restriction des libertés d’expression et le verrouillage de l’espace civique. Et, le musulement de certains médias indépendants.
Par ailleurs, les forces vives ont clôturé leur intervention par quelques recommandations adressées à la délégation :
1- Son implication pour la mise en place d’un nouveau cadre de dialogue sincère et fécond, qui permettra d’obtenir un calendrier révisé et adapté aux 6 mois restant.
2- Ses bonnes offices dans le rétablissement des détenus de la CRIEF dans leur droit. Et l’arrêt des harcèlements judiciaires.