Selon Djéné Diaby commissaire de la Haute Autorité de la Communication (HAC) : « Les patrons ont tous eu leur part. Ce qui est caché, nous allons vous le dire. Chacun d’eux a reçu de l’argent à la présidence, main à main avec Mamadi Doumbouya, et ils ont signé. Ce que vous ne savez pas, c’est que lorsqu’ils (les patrons de médias) ont reçu de l’argent du président, un autre directeur est allé à la présidence par l’intermédiaire de Moussa Moïse Sylla (ex-directeur de la communication et de l’information de la présidence, aujourd’hui devenu ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat). Quand il est arrivé, il a dit à Doumbouya qu’il pouvait l’aider, parce qu’ils parlent la même langue locale, et qu’il pouvait faire ce que le président voulait contre cent mille (100 000) euros. C’est là que le président s’est énervé et l’a chassé de son bureau. Tu prends 300 000 euros, 200 000 euros, 100 000 euros à quelqu’un puis tu vas l’insulter à la radio, alors qu’il est plus fort que toi, il va faire quoi ? »