Dans quelle unité ou dans quel hôpital colonel Sadiba est-il décédé ?
« C’est dans les locaux du Haut Commandement. Il a été maltraité c’est tout, il était là-bas. Parce que quand quelqu’un est condamné il faut l’envoyer à la sûreté, ils ont refusé. Jusqu’à présent, les 7 autres éléments sont là-bas, la justice les a libérés mais ils ne sont pas libérés. Mon client n’est pas décédé dans un lieu judiciaire c’est le terme qu’il faut ».
À date, que comptez-vous faire en tant qu’avocat du défunt ?
« On ferra tout d’abord pour libérer les 7 autres-là d’abord, demain on ira dans la famille a Kountiya/Sebéya. On a exigé que la maison soit démilitarisée, ils ont fait ça la nuit-là. La procédure va continuer, on va attaquer le décret de la rétrogradation pour que sa famille bénéficie des avantages du monsieur », répond l’avocat, visiblement stupéfait.
Hier mardi, le procureur militaire colonel Aly Camara, dans un communiqué, avait indiqué que selon les conclusions du rapport d’autopsie établi à cet effet, « le décès pourrait être imputable à un psycho- traumatisme important et un stress prolongé qui sont à l’origine d’une arythmie cardiaque majeure ayant entrainé une défibrillation et un arrêt cardiaque ».
Avec mediaguinee