Le 5 septembre prochain, cela fera trois ans que Mamadi Doumbouya a pris le pouvoir. Depuis Istanbul où il s’est exilé, Alpha Condé caresse l’espoir de le reconquérir et continue de gérer à distance sa formation politique.
Alpha Condé, ancien président de la République de Guinée, lors d’une interview accordée à Jeune Afrique le 20 octobre 2016, au palais présidentiel à Conakry © Vincent Fournier/JA
Alpha Condé, ancien président de la République de Guinée, lors d’une interview accordée à Jeune Afrique le 20 octobre 2016, au palais présidentiel à Conakry © Vincent Fournier/JA
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« Il n’est pas au pays, mais il dirige son parti. Tant qu’il sera en vie, il fera de la politique », résume un proche collaborateur d’Alpha Condé, qui continue de lui rendre visite à Istanbul (Turquie). De l’avis de ce même fidèle, l’un des plus grands regrets du président de la transition guinéenne, Mamadi Doumbouya, est de l’avoir laissé quitter Conakry. Il aurait préféré le garder au pays,
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