« Après trois ans à la tête de notre pays, les guinéens attendaient du Général Mamadi Doumbouya des actions fortes pour apaiser les esprits et ainsi aplanir les divergences avec les principaux acteurs politiques et sociaux de notre pays », explique Souleymane Konaté, un des cadres de l’UFDG.
Lors de son adresse à la Nation, le Président de la Transition n’a pas évoqué les sujets liés à la transition et au processus du retour à l’ordre constitutionnel. Le Général Mamadi Doumbouya s’est appesanti sur les réformes économiques engagées et des perspectives en éludant le calendrier électoral. L’UFDG se dit « déçu ». Les compatriotes attendaient qu’il prenne la mesure de la gravité de la crise actuelle, selon le conseiller en charge de la communication du leader de l’UFDG.
Pour cela, Il devrait avoir le courage de siffler la fin de la récréation, de sortir de la diversion et de mettre un terme aux manœuvres dilatoires. Ce qui requiert de revenir aux fondamentaux d’une transition à savoir le retour rapide à l’ordre constitutionnel via l’organisation d’élections libres, inclusives et transparentes au cours desquelles le peuple choisira librement les dirigeants qui, à leurs yeux, sont plus à mêmes de mener les réformes structurelles dont la Guinée a besoin. Malheureusement, comme les autres adresses à la nation, il a déçu.
Du côté de l’ANAD et des forces vives, les positions sont claires, soutient-il. « La transition en Guinée prendra fin au plus tard le 31 décembre 2024. Au cas échéant, nous exigerons la mise en place d’une transition civile qui aura pour seul agenda le retour à l’ordre constitutionnel », avertit ce proche de Cellou Dalein Diallo, mentionnant que le Président de la Transition « doit organiser les élections et partir »,un responsable de l’UFDG in africaguinee
