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Un cri pour la Guinée : entre désillusion et résilience (Par Sékou Koundouno)

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Un cri pour la Guinée : entre désillusion et résilience

Détenus depuis des mois dans un lieu obscur, tenu secret par Mamadi Doumbouya, despote drapé dans le mensonge et la trahison, le Raïs et le Sage du FNDC scrutent leur nation en ruine. Depuis leur geôle, leur regard est chargé de douleur et de colère, témoin d’une Guinée qui s’effondre sous le poids de ses paradoxes. Ils nous observent, nous jugent, et s’interrogent : allons-nous rester spectateurs de cette descente aux enfers ?

La Guinée : terre des paradoxes et tombeau de ses braves

Voici une Guinée où les héros sont traqués, où les valeurs sont inversées, où la vérité, étouffée, ne se murmure que dans l’ombre. Trois ans ont suffi pour que la véritable nature du CNRD éclate au grand jour. Ce régime n’est pas un espoir, mais une trahison. Une vaste supercherie. Les promesses de renouveau ont laissé place à une dictature brutale, marquée par l’arbitraire, la corruption, et la répression.
Chaque jour, les droits les plus fondamentaux sont piétinés. La presse bâillonnée. Les civils harcelés. Les opposants emprisonnés ou réduits au silence. Les ressources du pays sont pillées sous nos yeux. Cette Guinée, jadis pleine de promesses, est devenue un théâtre macabre où le mensonge règne et où la justice n’existe plus.

Un régime aux antipodes de l’espoir

Mamadi Doumbouya ne gouverne pas. Il confisque, il contrôle, il détruit. Son régime repose sur une toile toxique de clientélisme, de népotisme, et de favoritisme. Les richesses nationales ne servent plus la Guinée, elles nourrissent une élite vorace, composée de ministres corrompus et d’hommes d’affaires véreux.
Le pays est à vendre. Les marchés publics sont bradés comme de vulgaires marchandises. La Guinée a été transformée en une entreprise privée, où une poignée de complices se partagent les profits, laissant le peuple affamé, opprimé, et sans espoir.
Et comme si cela ne suffisait pas, le trafic international de drogue a infiltré les sommets de l’administration. La Guinée est devenue un repaire pour la pègre, et ce gouvernement en est le principal acteur. Cette réalité, sombre et glaçante, est la conséquence directe d’une gouvernance qui ne connaît ni morale, ni éthique.

Une nation au bord du gouffre, mais pas sans espoir

À ceux qui, malgré tout, continuent de lutter, qui refusent de courber l’échine face à cette tyrannie : vous êtes l’âme de ce pays. Votre combat est la seule lumière dans cette obscurité étouffante. Le peuple regrette amèrement d’avoir mis son destin entre les mains d’un homme qui n’a fait que trahir sa promesse de transition.
Mais ces regrets ne doivent pas devenir résignation. De cette douleur naîtra une révolte. De ces cendres peut surgir une nation nouvelle, si nous avons le courage de la construire.

Un appel à l’unité et à l’action

Ce régime n’est pas une fatalité. La Guinée n’est pas condamnée. Nous avons le pouvoir d’agir. Ensemble, nous pouvons arracher ce pays des griffes de l’oppression et du chaos. Ne soyons plus des témoins silencieux. Ne laissons plus les prédateurs festoyer sur les ruines de notre avenir.
Que Dieu Tout-Puissant entende nos prières et soutienne cette lutte noble et juste. La Guinée est notre héritage, notre maison, notre raison de nous battre. Le temps de l’inaction est révolu. Relevons-nous, unis et déterminés, pour une Guinée forte, libre et juste.

𝗦𝗘𝗞𝗢𝗨 𝗞𝗢𝗨𝗡𝗗𝗢𝗨𝗡𝗢
𝗥𝗘𝗦𝗣𝗢𝗡𝗦𝗔𝗕𝗟𝗘 𝗗𝗘𝗦 𝗦𝗧𝗥𝗔𝗧𝗘́𝗚𝗜𝗘𝗦 𝗘𝗧 𝗣𝗟𝗔𝗡𝗜𝗙𝗜𝗖𝗔𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗗𝗨 𝗙𝗡𝗗𝗖