Aliou Bah est le président d’un parti politique légalement constitué jouissant de tous ses droits civils, donc il est libre de quitter le pays quand il veut et où il veut par air, mer et terre.
Il est inacceptable de l’empêcher de voyager et de l’arrêter pour le traduire devant la juste aux ordres. Ils auront ainsi beau jeu de dire que c’est une affaire qui est du ressort exclusif de la justice.
Il est inadmissible que la junte du CNRD se donne le droit de vie ou de mort sur les Guinéens. Ils kidnappent et tuent qui ils veulent dans l’indifférence générale de notre société tétanisée par leur gouvernance par la terreur.
Ils procèdent d’une pratique éculée pour intimider tous les acteurs politiques sur place afin de casser la nouvelle dynamique de contestation ouverte de leur pouvoir tyrannique.
En même temps, ils en profitent pour détourner nos objectifs de notre objectif prioritaire : leur départ du pouvoir au terme du délai fixé pour la fin de la transition.
Nous devons opposer au dictateur militaire Mamadi Doumbouya une réponse forte de l’ensemble des acteurs politiques, de la société civile et des armées pour le mettre hors d’état de nuire.
Continuons à renforcer le bloc compact, solide, solidaire et inébranlable des forces vives de la nation pour pousser à la sortie le chef de la junte du CNRD. Les syndicats doivent se joindre au mouvement pour mobiliser tous les travailleurs du pays autour de la défense de nos droits.
Ne vous méprenez pas sur les apparences trompeuses d’un pouvoir fort qui contrôle la situation. Il n’en n’est rien, tout pouvoir dictatorial est par nature fragile. Il peut s’écrouler comme un château de cartes.
« Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent »
Alpha Saliou Wann
