Triste réalité, dans le monde de la philanthropie, où la transparence et l’impact sont des piliers essentiels, l’amateurisme du manager de Alpha Sylla Officiel se dessine comme un exemple flagrant de duplicité. En octobre 2023, un concert humanitaire censé marquer le début d’une nouvelle ère pour les orphelins d’Afrique a été organisé avec un enthousiasme contagieux sous l’égide “Album humanitaire : sauvons les orphelins d’Affrique”. La Fondation Grand P Humanitaire avait mobilisé des ressources financières, humaines, et médiatiques impressionnantes, attirant l’attention de stars, d’anciens sportifs, et de chefs d’État. L’événement promettait de transformer cette vague de soutien en actions concrètes pour les enfants vulnérables. Cependant, les mois suivants ne furent qu’un silence assourdissant, dépourvu de tout rapport sur l’utilisation des fonds recueillis.
Ce silence interroge : qu’est-ce qui a grippé dans la machine bien huilée de la charité ? Où sont passés les millions promis lors des rencontres avec des personnalités influentes comme Emmanuel Adebayor, Samuel Eto’o, et le président de la Guinée-Bissau, sans oublier les hommes d’affaires influents comme Idrissa NASSA du groupe Coris Bank ? Et le soutien de la Fondation KPC pour l’Humanitaire ?… Pourquoi, après de telles promesses, n’y a-t-il eu aucune action concrète ?
Oui ! Je me base sur les causes avant d’analyser les conséquences.
L’échec du concert humanitaire, suivi d’une seconde tentative tout aussi désastreuse sous le nom de « Grand P et ses amis », a mis en lumière non seulement l’incompétence mais aussi une possible malversation. Le manager, dans une tentative désespérée de sauver la face, a révélé une gestion chaotique et une stratégie de communication à la limite de l’absurde. Ici, je vais me pencher sur cette gestion désastreuse, en interrogeant la validité des actions de la Fondation Grand P et en cherchant à démêler le vrai du faux dans ce qui pourrait être l’un des plus grands fiascos philanthropiques de notre époque.
Lors d’une conférence de presse récente, le manager a avoué l’échec de la mission, déclarant : « 𝙇’𝙤𝙗𝙟𝙚𝙘𝙩𝙞𝙛 𝙦𝙪𝙚 𝙣𝙤𝙪𝙨 𝙣𝙤𝙪𝙨 é𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙛𝙞𝙭é 𝙣’𝙖 𝙥𝙖𝙨 é𝙩é 𝙖𝙩𝙩𝙚𝙞𝙣𝙩. 𝙋𝙤𝙪𝙧 𝙣𝙚 𝙥𝙖𝙨 𝙚𝙣𝙩𝙖𝙘𝙝𝙚𝙧 𝙡’𝙞𝙢𝙖𝙜𝙚 𝙙𝙚 Grand P, 𝙣𝙤𝙪𝙨 𝙖𝙫𝙤𝙣𝙨 𝙙é𝙘𝙞𝙙é 𝙙𝙚 𝙧𝙚𝙥𝙤𝙧𝙩𝙚𝙧 𝙡’é𝙫é𝙣𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩, 𝙙𝙚 𝙧éé𝙫𝙖𝙡𝙪𝙚𝙧 𝙣𝙤𝙨 𝙨𝙩𝙧𝙖𝙩é𝙜𝙞𝙚𝙨, 𝙙𝙚 𝙧𝙚𝙣𝙤𝙪𝙚𝙧 𝙖𝙫𝙚𝙘 𝙣𝙤𝙨 𝙥𝙖𝙧𝙩𝙚𝙣𝙖𝙞𝙧𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙙𝙚 𝙧𝙚𝙡𝙖𝙣𝙘𝙚𝙧 𝙡𝙚𝙨 𝙞𝙣𝙨𝙩𝙞𝙩𝙪𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨. » -source Mediaguinee.com [ https://www.facebook.com/share/p/18myX7kVbZ/].
Ce discours, empreint de pathétisme et de ridicule, semble être l’écho des tactiques déloyales de ce que l’on pourrait appeler la « 𝐭𝐡é𝐨𝐫𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐦𝐚𝐫𝐦𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞 » – un art de manipuler la philanthropie pour des gains personnels tout en prétendant être orphelin de tout soutien. Si vous ne croyez pas à cette définition, demander Makosso Camille le précurseur même du concept.
C’est tout simplement incroyable, pathétique et inadmissible. La nouvelle stratégie dévoilée par le manager, tirer sur les lèvres de Grand p, analysons ensemble – « 𝙎𝙪𝙧𝙩𝙤𝙪𝙩, 𝙟𝙚 𝙨𝙤𝙡𝙡𝙞𝙘𝙞𝙩𝙚 𝙡𝙚 𝙨𝙤𝙪𝙩𝙞𝙚𝙣 𝙙𝙪 Président Mamadi Doumbouya 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙥𝙤𝙪𝙫𝙤𝙞𝙧 𝙧é𝙖𝙡𝙞𝙨𝙚𝙧 𝙢𝙤𝙣 𝙥𝙧𝙤𝙟𝙚𝙩 », soulève des questions sur l’intégrité de cette demande. Est-il réellement sérieux de solliciter 2 milliards de francs guinéens pour une fondation qui n’a montré aucune preuve de gestion rigoureuse ou de résultats tangibles ?
L’absurdité de cette situation est digne d’un scénario de fiction : deux jours seulement après avoir révélé un bilan désastreux, le manager organise une conférence de presse en présence de figures controversées comme Ablaye Mbaye Skandal. Les déclarations restent floues, avec des affirmations comme « À 𝙡’𝙝𝙚𝙪𝙧𝙚 𝙤ù 𝙟𝙚 𝙫𝙤𝙪𝙨 𝙥𝙖𝙧𝙡𝙚, 𝙡𝙖 𝙗𝙞𝙡𝙡𝙚𝙩𝙩𝙚𝙧𝙞𝙚 𝙣’𝙖 𝙢ê𝙢𝙚 𝙥𝙖𝙨 𝙖𝙩𝙩𝙚𝙞𝙣𝙩 𝟰𝟬 %. 𝙎𝙪𝙧 𝙡𝙚𝙨 𝟭 𝟳𝟬𝟬 𝙥𝙡𝙖𝙘𝙚𝙨 𝙙𝙞𝙨𝙥𝙤𝙣𝙞𝙗𝙡𝙚𝙨, 𝙨𝙚𝙪𝙡𝙨 𝟰𝟬𝟬 𝙚𝙩 𝙦𝙪𝙚𝙡𝙦𝙪𝙚𝙨 𝙩𝙞𝙘𝙠𝙚𝙩𝙨 𝙤𝙣𝙩 é𝙩é 𝙫𝙚𝙣𝙙𝙪𝙨 » source Guinee7.com [ https://www.facebook.com/share/p/18TPzCzMgn/ ]. Cela, sans préciser les montants exacts mobilisés. On nous parle d’un « 𝙙é𝙛𝙞𝙘𝙞𝙩 𝙛𝙞𝙣𝙖𝙣𝙘𝙞𝙚𝙧 𝙚𝙨𝙩𝙞𝙢é à 𝟮𝟬𝟬 𝟬𝟬𝟬 € », ce qui suggère que peu ou pas d’argent a été réellement collecté. Une véritable opacité enveloppe ce que l’on peut qualifier des intentions réelles du manager.
A présent, il faut distinguer l’échec de cette gestion de la philanthropie de l’impact humanitaire ponctuel de la Fondation, qui a effectivement soutenu certains orphelinats, des apports après des drames comme l’incendie des hydrocarbures. Mais ici, c’est bien du comportement de l’artiste et du professionnalisme manquant dans la gestion de ces événements qu’il est question.
Le manager doit maintenant rendre des comptes clairs et précis, loin des spéculations et des récits fabriqués. La transparence est nécessaire pour restaurer une confiance érodée et pour que la véritable mission humanitaire de la Fondation Grand P puisse être accomplie avec l’intégrité qu’elle mérite.
Par un Observateur Indépendant