
‘’Je dois dire que tout ce qui s’est passé depuis juillet 2024 avec la disparition de Foniké Mengué et de Billo, c’est quelque chose qui n’a pas servi les intérêts du Gouvernement, au contraire. On était en train de négocier dans plusieurs dossiers comme celui de l’intégration de la Guinée à la francophonie. Qui a été pénalisé ? C’est le Gouvernement.
Tous les actes doivent être encadrés par l’ordre judiciaire. Il ne faut en aucune manière ouvrir une brèche ou des actions extrajudiciaires pouvant compromettre le processus de transition actuel ou ternir l’image de la république ou celle du gouvernement.
Nous avons l’expérience de tout ce qui s’est passé durant ces dernières années, pour faire imputer aux autorités des situations qui sont instrumentalisées par ailleurs. Je ne dis pas d’emblée que c’est le cas puisque les enquêtes se poursuivent, mais c’est pour dire que nous devons faire preuve de prudence et de sérénité dans les jugements hâtifs.
Le respect des droits de l’homme dans un environnement troublé comme celui-là, il ne faut plus réfléchir avec les mécanismes anciens. L’État n’a plus le monopole de la violence dans la plupart des pays surtout dans notre région. D’où la nécessité absolue d’approfondir les enquêtes pour situer les responsabilités avant d’affirmer quoi que ce soit ‘’, indique Bah Oury, le Premier ministre Guinéen.