
Guinée. Un responsable de la Ligue islamique communale de Dixinn, à Conakry, la capitale, persiste : « Nous avons reçu des instructions de la Ligue islamique nationale nous informant que les haut-parleurs sont interdits dans les mosquées pour la prière nocturne dans les dix dernières nuits du mois Ramadan. Nous avons, à notre tour, transmis ces mêmes instructions aux imams des différentes mosquées de notre commune.
Si un membre de la Ligue islamique nationale nie par la suite ces instructions, c’est une absurdité. Ce n’est pas une note circulaire qui nous a été envoyée. Nous avons été convoqués à une réunion de concertation. C’est lors de cette réunion qu’il nous a été ordonné d’informer les imams des mosquées de nos différentes communes que les haut-parleurs ne sont pas autorisés pour la prière de Giyamoun Layli.
Comme il s’agit d’une prière surérogatoire qui s’effectue en pleine nuit pendant que certains dorment déjà, nous avons été unanimes sur la nécessité que les haut-parleurs ne soient pas utilisés.
Mais nous sommes dans un pays où les gens ne s’assument pas. C’est la seule explication possible au revirement que je commence à constater de la part de la Ligue nationale. »