
‘’Pourquoi nous sommes en conflit avec le CNRD ? il est important de le rappeler. Nous sommes contre les disparitions forcées. On a fermé des radios critiques en mettant en cause la liberté d’expression. Nous voulons que ceux qui sont victimes de disparitions forcées soient libérés et que la presse soit libre. Parce que dans la charte de la transition que la junte a élaborée toutes ces libertés et les droits humains étaient correctement protégés dans le texte », a rappelé le leader de l’UFDG, déplorant le fait que dans la pratique, les droits humains ne soient pas protégés.
Nous sommes aussi pour le respect de la parole donnée et du serment. Lorsque librement vous jurez devant la Cour Suprême, devant l’opinion nationale, devant l’opinion internationale, que vous ne ferez pas ça, il faut vous efforcer pour respecter votre parole. Nous l’avons dit, nous sommes pour le respect de la charte de la transition que vous nous avez imposée. On dit non. Ces gens-là, ils sont contre nous, il faut détruire leur réputation, leur dignité. Il faut les arrêter. Voilà le conflit.
Aujourd’hui, il y a une fièvre qui ne s’empare de tout le monde : Doumbouya c’est l’homme providentiel, il est ceci et cela et il faut qu’il soit candidat alors qu’il a juré devant tout le monde qu’il ne le ferait pas. Si on ne respecte pas la parole aujourd’hui, c‘est lorsqu’on sera élu qu’on va la respecter ? NON
On veut aller à des élections libres et transparentes, inclusives, pour donner au peuple de Guinée le droit et la liberté de choisir ses dirigeants. C’est ce qui écrit dans la charte. Ici, (au Sénégal) tout le temps, il y a beaucoup de bruits, mais c’est le peuple qui choisit. Nous voulons qu’en Guinée, le peuple choisisse. Chacun défend son programme, mène sa campagne, mais c’est le peuple qui choisit’’, fait observer Cellou Dalein Diallo devant les responsables locaux de l’Ufdg à Dakar.