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Crise en Guinée : les Nations- Unies tentent de concilier les positions

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Une mission de haut niveau séjourne à Conakry pour voir dans quelles conditions rétablir le fil du dialogue afin de trouver une solution Pacifique entre Alpha Condé et le front national pour la défense de la constitution.

Alors que les positions deviennent de plus en plus inconciliables, le représentant des nations unies pour l’Afrique de l’ouest espère un miracle. A la tête d’une délégation, Mohamed Ibn Chambas a rencontré ce mardi, 10 mars 2020 l’entourage de Cellou Dalein Diallo et la coordination du front national pour la défense de la Constitution- FNDC. Partout, le diplomate a exprimé la volonté de l’ONU de sauver le processus démocratique Guinéen.

Dans une note transmise aux médias, M. CHAMBAS a constaté les dernières évolutions sur la crise sociopolitique, notamment le report du très controversé double scrutin. « Les nations unies continuent de suivre avec beaucoup d’attention tous ces développements. Ce report pourrait constituer une opportunité pour les acteurs et sociaux en vue de la recherche de solutions consensuelles pour des scrutins apaisés et participatifs », soutien le diplomate. Avant de révéler que : « C’est dans cette optique que s’inscrit ma mission, qui me permettra de m’entretenir avec les acteurs et les partenaires ,pour voir comment nous pourrons ensemble faire évoluer les choses. »

A préciser que la visite à Conakry de l’envoyé spécial des nations unies intervient à un moment de fortes tensions entre les promoteurs d’un projet de 3e mandat pour Alpha Condé et les défenseurs de la constitution de mai 2010. Dans les rangs de ces derniers, l’on note plusieurs arrestations et des dizaines de familles sont sans nouvelles de leurs proches. Face à cette situation, l’ONU réaffirme sa disponibilité et son engagement à accompagner « les efforts de la Guinée, pour trouver des solutions consensuelles à la crise actuelle. J’ai par ailleurs appelé les acteurs politiques à la retenue, à privilégier le dialogue pour une consolidation des acquis démocratiques et économiques », a conclu Ibn CHAMBAS.

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