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Problème d’alternance en Afrique de l’Ouest: après le Mali, Cellou dalein Diallo prévient la CEDEAO sur le cas de la Guinée !

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Depuis le coup d’État militaire qui a renversé l’ex président malien IBK, beaucoup d’observateurs avertissent quant-à la répétition d’un tel scénario similaire dans certains pays de la sous région.

Les regards restent braqués dans ce sens sur la Guinée et la Côte-d’Ivoire, deux pays où les présidents s’apprêtent à briguer un troisième mandat.

Face à cette situation qui complique encore l’alternance démocratique au pouvoir dans la sous région ouest-africaine, le numéro 1 de l’opposition guinéenne alerte une fois de plus la CEDEAO pour qu’elle prenne ses responsabilités avant que les choses ne tournent au vinaigre dans ces pays pointés du doigt.

Cellou dalein Diallo rappelle que l’absence d’une alternance politique démocratique à la tête de nos États, favoriserait sans aucun doute un recours aux armes pour y parvenir. Chose qui ne sera pas forcément un avantage pour les pays qui connaitront un tel sort dans l’avenir.

Nous vous proposons ici un extrait de la sortie médiatique de Cellou dalein Diallo, chez nos confrères d’un média sénégalais. Au cours de cet entretien, l’ancien premier ministre guinéen est aussi revenu sur la situation particulière de note pays.

Le peuple doit continuer à lutter pour empêcher le troisième mandat. Nous souhaitons dans l’espace CEDEAO que le principe de limitation de mandats soit respecté. C’est une manière de favoriser l’alternance démocratique et que l’alternance ne soit pas obtenue par les armes. S’il n’y a aucun moyen d’obtenir l’alternance par les urnes, le risque de passer par les armes existe. Ce que nous ne souhaitons pas pour notre sous-région.

Nous avons 99 morts, dans les autres manifestations pour l’organisation des législatives et des locales, on a eu 104 morts. On est aujourd’hui à 203 morts, souvent tués à bout portant pendant les manifestations, et il n’y a jamais eu d’enquêtes, parce que M.Alpha Condé a toujours voulu garantir l’impunité totale aux forces de sécurité pour avoir leur sympathie.