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Augmentation du prix du carburant : « on sera autour de 10 500 Gnf », selon le ministre des hydrocarbures, Zakaria koulibaly

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#Opinion

‘’si le baril reste à son niveau actuel, il y aura une augmentation au sortir du mois de carême’’ ( Diakaria, ministre des Hydrocarbures )

Plus de doute. La Guinée pourrait augmenter le prix du litre à la pompe si le baril reste à son niveau actuel. Invité dans l’émission Mirador sur Fim FM ce mardi, 23 mars, pour balayer des rumeurs autour de l’augmentation du prix du litre à la pompe, le ministre guinéen des hydrocarbures Diakaria Koulibaly n’est pas allé avec le dos de la cuillère. A la question de savoir est-ce qu’il est possible pour le gouvernement d’envisager une relecture des prix des produits pétroliers au sortir du mois de ramadan, la réponse du ministre est sans ambages.

« Je vais vous dire clairement. Puisque nous sommes dans une dynamique de flexibilité du prix du carburant à la pompe. Si d’ici à la sortie du mois de carême, le baril baisse considérablement, on pourrait recalculer et voir s’il y a nécessité d’augmenter ou ne pas augmenter. Mais, si le baril reste à son niveau actuel, vous savez qu’actuellement le baril il est à 65 dollars. A un moment donné, même c’était parti jusqu’à 69 dollars. Donc si le baril reste à ce niveau-là, naturellement au sortir du mois de carême, il y aura une augmentation. Il faut le dire clairement », informe-t-il.

Le ministre a par ailleurs rappelé que la question de maintenir ou de fixer le prix du carburant à la pompe reste très mal comprise par la population.

« Je rappelle que tous les mois, la structure du prix est faite en fonction de l’évolution du prix de baril à l’international. Le calcul donc est fait en fréquence mensuelle. Et chaque mois, on calcule le prix réel. Donc le prix en fonction du coût à l’international que l’on compare au prix officiel. Quand le prix réel calculé est supérieur au prix officiel, on a deux choix. Donc deux options s’offrent à nous. Soit on augmente le prix du carburant ou l’État optionnellement se décide de subventionner. Ou des impératifs sociaux. Donc ce qui est arrivé au mois de mars quand on a calculé la structure du prix, normalement au réel on était supérieur au prix de 9000 FG à la pompe. Nous les techniciens après le calcul, on a présenté la physionomie de la structure à qui de droit. Donc à la hiérarchie qui avait la décision soit de nous instruire d’augmenter, soit d’instruire le ministre de l’économie de subventionner momentanément en attendant que nous sortions de la période du mois de carême qui se pointe à l’horizon. Donc c’est cette deuxième option qui a été prise. Et c’est pour ça vous voyez sur la note d’instruction des réductions qui sont opérées sur des taxes de l’État », ajoute-t-il.