Home Actualités Voici 8 (mauvaises) habitudes de régime qui vous empêchent de maigrir

Voici 8 (mauvaises) habitudes de régime qui vous empêchent de maigrir

0
SHARE
Habitude n°1 : Trop se priver

Habitude n°1 : Trop se priver

Cette erreur est non seulement la plus fréquente, mais également la plus fatale. Plutôt que de vous aider à atteindre pleinement tous vos objectifs, elle peut au contraire, s’avérer contre-productive. En effet, ne pas manger en quantité suffisante a deux incidences majeures sur la santé, négatives (qui s’avèrent contre-productives) dans le cadre d’un régime.
Habitude n°1 : Trop se priver (suite)

Habitude n°1 : Trop se priver (suite)

Dans un premier temps, le fait de ne pas manger assez par rapport à ses besoins journaliers provoque de nombreuses frustrations chez l’individu.L’appétit n’étant pas rassasié à 100%, les grignotages et les fringales pointent le bout de leur nez et se font de plus en en plus fréquentes.

Et vous savez ce qui se passe lorsqu’on craque… On ne se jette pas forcément sur les mets les plus sains. Ainsi, on reprend pratiquement tout ce qu’on a perdu !

Habitude n°1 : Trop se priver (fin)

Habitude n°1 : Trop se priver (fin)

Dans un deuxième temps, cette “sous-alimentation” engendre, sur le long terme, un ralentissement conséquent du métabolisme de base. Or, qui dit métabolisme ralenti, dit moins de calories éliminées au repos. 
Habitude n°2 : Se concentrer essentiellement sur les aliments “faibles en calories”

Habitude n°2 : Se concentrer essentiellement sur les aliments “faibles en calories”

Se nourrir essentiellement d’aliments dit “faibles en calories” comporte deux désavantages : d’une part, ces derniers ne sont pas forcément très nutritifs ; d’autre part, ils ne sont pas très rassasiants…Vous allez donc ressentir la faim beaucoup plus rapidement que si vous aviez privilégié des aliments plus riches, plus gras certes, mais sains. 

Habitude n°2 : Se concentrer essentiellement sur les aliments “faibles en calories” (suite)

Habitude n°2 : Se concentrer essentiellement sur les aliments “faibles en calories” (suite)

Une diététicienne-nutritionniste, interrogée par nos homologues de Eat This, explique : “Ces aliments, généralement des aliments riches en glucides comme les gâteaux de riz ou du popcorn sans gras ajouté, ne vous satisferont pas longtemps, vous aurez donc besoin de plus de nourriture peu de temps après.”

Habitude n°3 : Considérer l’exercice physique comme une punition

Le sport ne doit pas être considéré comme une punition.Le conseil de la rédaction : ne pas miser sur les sports qui brûlent le plus de calories mais plutôt sur celui qui vous plaît. L’activité sportive sera ainsi associée au plaisir et non à la torture, et vous serez plus régulier.e et consistant.e dans votre pratique sportive.

Pratiquer une discipline que vous n’appréciez pas est la meilleure façon d’abandonner. 

Habitude n°4 : Classer les aliments selon deux catégories : “bon” ou “mauvais”

Habitude n°4 : Classer les aliments selon deux catégories : “bon” ou “mauvais”

Cette habitude est issue de la “diet culture” qui plane sur nos sociétés actuelles. Malsaine, cette façon manichéenne de voir l’alimentation est à l’origine de nombreuses frustrations chez les individus. Elle les pousse à diaboliser des aliments et à les rayer complètement de leur alimentation, alors qu’ils sont sains et présentent de nombreuses vertus pour la santé lorsqu’on les consomme en quantité raisonnable.

Habitude n°4 : Classer les aliments selon deux catégories : “bon” ou “mauvais” (suite)

Habitude n°4 : Classer les aliments selon deux catégories : “bon” ou “mauvais” (suite)

De plus, sur le plan psychologique, cette habitude ajoute une dimension de culpabilité à notre rééquilibrage alimentaire : si vous mangez des aliments sains, vous “êtes bon”, et si vous consommez des aliments non sains, vous vous flagellez et vous définissez comme quelqu’un de mauvais.A long terme, chez les individus les plus fragiles, cela peut même finir par provoquer des obsessions et troubles alimentaires… 

Habitude n°5 : Réduire drastiquement la quantité de glucides ingérés

Habitude n°5 : Réduire drastiquement la quantité de glucides ingérés

Ne pas manger assez de glucides au cours de la journée peut entraîner des maladies et de graves conditions de santé. Parmi elles, on trouve l’ “acidocétose”.
Habitude n°5 : Réduire drastiquement la quantité de glucides ingérés (suite)

Habitude n°5 : Réduire drastiquement la quantité de glucides ingérés (suite)

“La condition connue sous le nom d’acidocétose peut survenir une fois que le corps n’a plus de glucides comme carburant pendant une longue période. Elle entraîne des quantités excessives de cétones.Cette poussée de cétones peut créer un état de choc avec des effets secondaires allant des problèmes d’humeur à des éruptions cutanées. Dans le plus grave des cas, cela peut même mener à une défaillance d’organe”, explique Trista Best, diététicienne-nutritionniste à nos confrères de Eat This.

Habitude n°6 : Avoir des “cheat meals”

Habitude n°6 : Avoir des “cheat meals”

Rien que le fait de ressentir le besoin d’avoir un “cheat meal” prouve que vous ne vous alimentez pas assez.Cette habitude est fortement liée à l’habitude n°4 que nous avons mentionnée précédemment : la nourriture y est vue soit comme une récompense (le “cheat meal” appartiendrait à cette catégorie), soit comme une punition. 

Habitude n°7 : Enchaîner les régimes

Habitude n°7 : Enchaîner les régimes

Enchaîner les régimes favorise l’ “effet yoyo” : à savoir, alterner entre les périodes où vous faites un régime à la mode et les périodes où vous “mangez normalement”. “Au fil des années, à force de suivre des régimes alimentaires restrictifs, une personne peut complètement perdre le contact avec ses signaux internes de faim et de satiété, oublier à quoi ressemble une alimentation saine et se retrouver avec une alimentation déséquilibrée. (…) 

Habitude n°7 : Enchaîner les régimes (suite)

Habitude n°7 : Enchaîner les régimes (suite)

(…) « Cela peut conduire à un cycle de perte de poids et de reprise de poids frustrante. Des années de fluctuations de poids extrêmes peuvent être difficiles mentalement parlant et conduire à un pourcentage de graisse corporelle de plus en plus élevé » explique une nutritionniste. 
Habitude n°8 : Tirer un trait sur des groupes entiers d’aliments (suite)

Habitude n°8 : Tirer un trait sur des groupes entiers d’aliments (suite)

Éliminer des groupes entiers d’aliments sous prétexte qu’ils sont trop caloriques peut entraîner de sérieux risques sur la santé.Le plus gros risque encouru concerne les carences en nutriments. 

On croit bien faire en adoptant ces pratiques communes aux régimes… On est bien loin de la vérité. En effet, certaines d’entre elles nous empêchent de mincir et sont dangereuses pour la santé…

Lorsque l’on débute un rééquilibrage alimentaire, notre envie de bien faire nous pousse à faire des excès, pas forcément en termes de nourriture, mais plutôt en termes de zèle. Associé à notre impatience, qui nous réclame des changements immédiats et spectaculaires, ce zèle nous pousse à adopter des pratiques radicales déraisonnables… au détriment de petits changements quotidiens et plus pérennes.

 

Ainsi, on s’adonne à des actions extrêmes, efficaces sur le court terme, mais qui, avec le temps, finissent par générer l’inverse de l’effet escompté…  Plus qu’être contre-productives, ces dernières peuvent même mettre en péril notre santé sans même qu’on s’en aperçoive. Quelles sont-elles ?

RÉGIME : QUELLES SONT CES PRATIQUES QUI EMPÊCHENT DE PERDRE DU POIDS ET METTENT EN DANGER LA SANTÉ ?

Les habitudes que nous allons vous présenter concernent essentiellement l’alimentation. En effet, celle-ci est sujette à de nombreuses privations quand on se lance dans un régime. Ces restrictions, excessives, portent atteinte à notre santé physique, mais également à notre santé mentale.

Sur le plan physique, elles provoquent tout d’abord des carences en nutriments qui affaiblissent l’organisme. Dans certains cas, elles peuvent même entraîner des conditions de santé préoccupantes, à l’instar de l’acidocétose.

Sur le plan mental, elles entraînent frustrations, insatisfactions, craquages, et jugement de soi sévère. Chez les individus les plus fragiles, elles mènent à des troubles alimentaires profonds.