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EN GUINÉE, PAIX A L’ÂME DES ORGANISATIONS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE ?

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Les organisations de la société civile agissent comme groupes de pression pour influencer les politiques gouvernementales dans un sens favorable aux intérêts de ceux qu’elles représentent. De ce point de vue, le constat général montre que la société GUINÉENNE éprouve des difficultés très énormes pour son auto-organisation en dehors du ou parallèlement au cadre institutionnel, politique et administratif. Cela malgré les efforts déjà fournis dans le cadre du renforcement des organisations de la société civile par les partenaires nationaux et internationaux au Développement.

Elles (OSC) existent ou elles n’existent pas? Oui et non à la fois car celles qui existent, certaines sont perçues comme étant confondues à l’Etat et d’autres comme une simple mise en place dans le but de permettre à son seul responsable d’accéder à la gloire en optant pour ou accédant à des postes dignes de BOSS. Dans l’un ou l’autre des cas, elles ont toutes du mal à servir de contre pouvoir face à un gouvernement sans cœur laissant ainsi le choix à ce dernier d’user de toutes ses forces contre ceux qui sont censés être protégés par lui. Cet état de fait expose le citoyen lambda au paiement de la forfaiture des politiques et ou décisions gouvernementales jugées malsaines.

Les questions que nous nous posons en fin de compte sont : à quoi les projets de renforcement des organisations de la société ont-ils servi? Oubien on se mentait et se trompait lorsqu’il s’agissait de communiquer sur les fameux indicateurs montrant à quel point les OSC sont mieux outillées et renforcées pour jouer pleinement leurs rôles? Ou encore c’est le processus qui est long ? Les financements dans ce sens n’ont-ils été que sujets de gourmandise ?

Le guinéen a, maintenant plus que jamais, besoin des organisations de la société civile fortes et capables d’influencer les décisions gouvernementales en faveur du bas peuple.

Daouda Souaré.