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« J’ai tenté une médiation entre les enfants, représentés par Gnalen Kaba, première fille de la défunte, et leur père le Professeur Alpha Condé. Malheureusement… », ancien avocat d’Alpha Conde

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L’avocat de l’ancien président Alpha Condé, qui a joué une médiation entre le son client et la fille aînée de l’ancienne Première Dame de la République, Hadja Djènè Kaba Condé, a brisé le silence ce vendredi 14 avril 2023.

Dans une note parvenue à notre rédaction, Maître Tidiani Guindo, avocat à la Cour d’Appel de Paris, Docteur en Droit et Économie, diplômé en droit de l’Energie, est revenu sur les démarches entreprises, mais qui n’ont pas eu d’effets escomptés, en raison du rôle néfaste de certains opposants à son Client Alpha Condé. Le conseil de l’ancien président guinéen dénonce des mains noires, ayant agi pour mettre la pression sur les enfants de Hadja Djénè Condé.

‘’Concernant cette affaire, nous avons eu la mauvaise surprise de découvrir qu’il y a eu des implications politiques et une complicité qui ont obligé l’Hôpital Américain de Paris, à remettre le corps aux enfants de la défunte. J’ai tenté une médiation entre les enfants, représentés par Gnalen Kaba, première fille de la défunte, et leur père le Professeur Alpha Condé. Malheureusement, les implications politiques, tant du côté français que des autorités de la transition en Guinée, et les interventions occultes de certains opposants au Prof Alpha Condé, ont mis assez de pressions sur les enfants pour empêcher tout compromis’’, fait-il observer.

Alors qu’il avait annoncé un recours devant la justice, pour pouvoir organiser les funérailles de sa femme, l’ex chef de l’Etat a finalement décidé de renoncer à cette option.

‘’Je rappelle qu’on avait obtenu un accord verbal de la part de Madame Gnalen Kaba, qui n’a pas été suivi d’effet compte tenu sûrement des pressions précitées. L’hôpital pour justifier son geste, s’est abrité derrière la notion de « personne de confiance » désignée par la défunte en la personne justement de sa fille aînée, Gnalen Kaba. Or, en absence d’un écrit de la défunte désignant la personne de confiance comme celle qui organise ses obsèques, le corps revient au mari ou au concubin. J’avais préparé une assignation en référé contre l’hôpital, mais dans un geste d’apaisement, le Président Prof Alpha Condé a souhaité stopper la procédure judiciaire’’, révèle Me. Tidiani Guindo, avant d’ajouter qu’en réalité, la Junte aurait eu peur d’après lui, de mobilisation des partisans d’Alpha Condé le jour des funérailles.

‘’Il semblerait que les autorités guinéennes craignaient la grande mobilisation organisée par le Président Condé et ses nombreux partisans à l’occasion des funérailles de l’ex première dame, d’où leur implication dans cette affaire, pour empêcher l’unité de la famille Condé, soutenues en cela par la France’’, a-t-il martelé