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Marcel « Je jure devant Dieu que je n’ai ni tué, ni blessé ni violé… », Guilavogui qui se présente en sauveur à la barre

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Marcel Guilavogui se présente en sauveur à la barre : « Je jure devant Dieu que je n’ai ni tué, ni blessé ni violé… »

Toumba malade, le procès renvoyé au mercredi 12 juillet 2023. Le capitaine Marcel Guilavogui, ancien membre de la garde présidentielle de la transition version Dadis était de retour à la barre du tribunal de première instance de Dixinn ce mardi 11 juillet 2023, tribunal délocalisé à Kaloum dans le cadre du procès des évènements du 28 septembre 2009. Comme le lundi 10 juillet, Marcel est revenu sur ce qu’il sait de ces évènements, le dégré de son implication et celui des autres accusés dans cette affaire.

Répondant à une des questions du procureur, Marcel Guilavogui qui est en prison depuis près de 14 ans, soutient qu’il a certes été au stade, mais au moment où il y quittait, il « n’a pas constaté des cas de morts ».

« Je n’ai pas vu de corps. Je n’ai pas passé beaucoup de temps au stade. S’il y avait eu des morts au moment où je quittais, je n’ai pas constaté », a-t-il dit. Quant à son degré d’implication, le capitaine Marcel Guilavogui réitère n’être en rien impliqué dans la planification et l’exécution de ces évènements.

« Je jure devant Dieu, je n’ai ni tué ni blessé ni violé au stade. Je ne suis pas de ce genre. L’homme qui est devant vous est plutôt un sauveur. Toute ma promotion peut témoigner que je suis contre un militaire indiscipliné, un militaire brigand. Quand je voyais un caporal dans un pick-up, je vais te demander où tu as pris l’argent pour acheter ce véhicule. Non, ce n’est pas la garde présidentielle. Je veux être clair, que le président Dadis nous enlève ici. C’est lui qui a validé ce massacre. J’ai trop souffert dans ça. Quatorze ans alors que je suis innocent. C’est lui qui est allé habillé les jeunes soldats et les a envoyés au stade. On n’est pas instructeur pour connaître les hommes de Kaléyah. Parmi les hommes au stade, il y avait des femmes qui étaient bien habillées. Mais au repos du CNDD, il y avait la pagaille. Je l’avais signalée au commandant Toumba. On pouvait voir même des gendarmes porter des bérets rouges. Leurs soldats qu’ils ont déployés, ils les ont habillés à leur manière. Il y avait des hommes en maillot de Chelsea », a-t-il lancé.

Ce matin encore, le capitaine Marcel ne cesse de demander au capitaine Moussa Dadis Camara, de dire la vérité au tribunal.

Avec Mosaiqueguinee