C’est une initiative du comité de suivi de ce code mis en place par l’Alliance des Médias Guinéens pour les Droits Humains ( AMDH) au terme du forum du mois de mars et celui de fin juillet qui ont été les lieux de la rédaction, la lecture et relecture et l’adoption de ce code par les participants composés de journalistes, d’officiers de la police, de l’armée, des cadres de la justice et de l’Organisation Guinéenne de Défense des Droits de H’homme
Autour de la table, le président de l’Alliance des Médias pour les Droits Humains (AMDH), le secrétaire général du Syndicat Professionnel de la presse de Guinée (SPPG), les représentants des associations de presse, l’officier porte parole et chargé de la communication du Ministère de la Sécurité et de la protection civile.
L’ objectif était de mettre à la disposition des journalistes le code, un bréviaire, un guide élaboré sous forme de livre en poche à l’attention des journalistes et des agents des forces de défense et de securite.
D’entrée de jeu, Chaikou Baldé a fait une présentation du code.
« Ce code composé de huit (8) pages comporte quatre (4) parties fondamentales. Il est destiné à une large utilisation. Le droit et le devoir des journalistes pendant les manifestations sociopolitiques sont beaucoup plus détaillés dans ce code » a-t-il entonné. Il a invité les journalistes à lire et relire ce code. Enfaire un livre de chevet, un fidèle compagnon pour être à l’abri des désagréments lors des couvertures des manifestations sociopolitiques.
Le secrétaire général du SPPG, Sékou Jamal Pendessa a déclaré pour sa part que ce code n’a pas été imposé aux journalistes, mais qu’ils ont participé à sa rédaction. Il a invité les journalistes à en faire bon usage à l’approche de chaque manifestation sociopolitique
« Avant d’aller sur le terrain lors des manifestations, faites connaissance avec ce code. A travers ce code, on espère que les plaintes ne seront plus nombreuses » a-t-il articulé.
Au nom des forces de Défense et de sécurité, Colonel Mory Kaba a sensibilisé les confrères.
« Ce code de bonne conduite nous interpelle tous. Si les journalistes respectent tout ce qui est dit dans ce code et nous force de l’ordre nous respectons également, nous ferons une bonne cohabitation. Je voudrais que ce code soit respecté à tous les niveaux » a-t-il plaidé.
Au terme des discours, des lots du code ont été distribués aux journalistes, aux associations de presse, aux forces de défense et de sécurité, à tous les partenaires de terrain.
Une version électronique de ce code sera posté dans les réseaux sociaux et dans toutes les plateformes des associations de médias. Pour permettre à chaque journalise d’avoir une copie de ce document.
Avec couleurguinee
