Là où Dieu et les prophètes ont été desaprouvé par certains et combattu par d’autres, en quoi une personne ordinaire pourrait-elle y échapper ? Autant il faut croire à son engagement, autant il faut s’attendre à toutes formes de jugement et d’attitude à son égard.
À force d’observer certains comportements humains, on serait tenté de dire que le monde est divisé en deux catégories : ceux qui agissent et ceux qui commentent. Souvent les seconds, évidemment majoritaires, le font avec beaucoup de suffisance, de passion et parfois de mépris. Évidemment que c’est la chose la plus facile à faire.
C’est le genre du passionné de football qui, confortablement installé devant sa télé ou sur les gradins du state, pensent que ceux qui sont sur le terrain ne font pas bien leur travail. En fait, il ne prend en compte que son plaisir et son désir sachant bien qu’il ne peut être à la place des joueurs pour se les donner.
Ce n’est pas parce qu’on est critiqué pour un match raté ou un but manqué qu’on abandonne sa carrière ou qu’on doit répondre aux injures du public. Il faudrait plutôt tenir compte de leurs préoccupations en faisant mieux pour se satisfaire soi-même d’abord du devoir accompli. Ainsi les autres le seront aussi, et tout le reste devient une question de perception personnelle.
D’ailleurs très souvent dans l’histoire des Hommes, autant dans la carrière des sportifs, l’opinion publique ne se rappellera des résultats et de la beauté de vos exploits que lorsque vous aurez quitté la scène ou à titre posthume. Cela parce que le commun des mortels est plus focalisé sur le présent et moins sur le passé ou le futur.
Il va de soi que celui qui veut bien conduire un véhicule doit rester plus concentré sur le volant, les leviers et le pare-brise, que sur les rétroviseurs dont il ne doit faire usage que de façon occasionnelle et éclaire.
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