Sekhoutoureya : le chef de file de l’opposition Mamadou Sylla a rencontré ce mardi le président de la République. L’audience s’est déroulée à Sékhoutouréyah en présence notamment des opposants Faya Millimono, Baadiko Bah, Bah Oury, Aboubacar Soumah et Bintou Yansané.
La rencontré s’est déroulée dans une ambiance chaleureuse et conviviale, selon le président de l’Union démocratique de Guinée (UDG). ‘’C’est nous qui avons demandé une audience au président de la République. Il a accepté de nous l’accorder malgré son calendrier très chargé. Il était très décontracté et nous a parlé de beaucoup de sujets’’, indique Mamadou Sylla.
Il rappelle que ‘’nous avons initié une tournée de prise de contact avec les institutions républicaines. Nous avons clôturé cette tournée aujourd’hui par la présidence de la République. Il y a treize institutions et le président de la République est la première’’.
‘’Nous lui avons présenté le cabinet du chef de file de l’opposition et transmis un mémorandum. Nous ne sommes pas venus les mains vides. On lui a remis un mémo qui résume tout ce qui se passe aujourd’hui dans le pays ainsi que des propositions. C’est notre contribution. La loi dit qu’on doit critiquer et faire des propositions’’, ajoute-t-il.
Pour l’homme d’affaires, ‘’c’est la première fois qu’il me reçoit officiellement avec mon cabinet. Ça veut dire que l’histoire de chef de file de l’opposition est close. Personne ne peut dire autre chose maintenant. Le commandant en chef nous a reçus, le président de la République est la première institution du pays’’.
‘’Il a dit qu’on va travailler ensemble, que sa porte nous est ouverte. Il l’a répété à plusieurs reprises et cela nous a rassurés. Il a dit qu’il compte sur nous pour expliquer à la population ce qui se passe actuellement’’, dévoile le chef de file de l’opposition
Interrogé au sujet des opposants détenus en prison, Mamadou Sylla affirme que la question s’est invité au menu de la rencontre avec Alpha Condé. Toutefois, dit-il, ‘’le gouvernement est chargé d’assurer la sécurité des personnes et des biens. Si le président lui-même dit que c’est pour des questions de sécurité intérieure. Nous, on est de l’opposition, on ne peut plus se mêler. Chaque institution a son rôle à jouer. On ne peut pas décider à la place du président’’.
