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LANCEMENT DE L’ATELIER SUR LE DROIT AU DEVELOPPEMENT : DISCOURS  DE MADAME  LA MINISTRE DE LA CITOYENNETE ET DE L’UNITE NATIONALE

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LANCEMENT DE L’ATELIER SUR LE DROIT AU DEVELOPPEMENT : DISCOURS  DE
MADAME  LA MINISTRE DE LA CITOYENNETE ET DE L’UNITE NATIONALE .

Monsieur  Le Représentant du Haut-Commissariat des Nations Unies aux
droits de l’homme en Guinée ;
Mesdames et Messieurs les représentants des départements ministériels,
Chers Participants,
Mesdames et Messieurs ;
Nous voici réunis ce matin, pour lancer l’une des toutes premières
activités de la mise en œuvre du programme pilote sur le droit au
développement en Guinée.
A cette solennelle occasion, je voudrais remercier le
Haut-commissariat des Nations Unies aux droits l’homme en général et
sa représentation en Guinée en particulier, pour le soutien constant
qu’ils  ne cessent d’apporter au Gouvernement Guinéen dans le cadre de
la promotion et de la protection des droits de l’homme dans notre
pays. Qu’ils trouvent ici par ma voix, la gratitude du Gouvernement de
la République de Guinée, avec le ferme espoir que ce soutien  ira en
s’intensifiant et en se  diversifiant, compte tenu du caractère
dynamique des droits de l’homme.

Monsieur le Représentant,
Mesdames et Messieurs,
Comme vous le savez certainement, la Guinée s’est engagée comme Etat
pilote dans le cadre de la mise en œuvre du droit au développement.
Cet engagement a été formalisé lors du passage de notre pays, au titre
de son troisième examen périodique universel (EPU) à Genève en janvier
2020. En raison de nombreux efforts fournis par le Gouvernement de la
République de Guinée en matière de promotion et de protection des
droits de l’homme, sous le leadership de Monsieur le Président de la
République, le Professeur Alpha Condé,  la demande de la Guinée a été
acceptée. C’est dire que désormais, dans le cadre de la mise en œuvre
effective du droit au développement, notre pays est scruté et suivi de
par le monde entier. Cela implique donc, de la part de la Guinée, de
donner des gages certains dans la mise en œuvre effective de cette
problématique essentielle qui est au cœur de toutes les politiques de
développement  notamment les Objectifs du Développement durable (ODD).
Mais comment tenir un engagement aussi important, sans développer des
compétences internes qui puissent porter cette problématique afin de
permettre à notre pays de respecter son engagement ?
Votre présence ici ce matin constitue le premier élément de réponse à
cette question.

Monsieur le représentant,
Mesdames et messieurs,
Le premier paragraphe de l’article 1 de la déclaration sur le droit au
développement, adoptée dans la résolution 41/128 de l’Assemblée
Générale des Nations Unies, du 04 décembre 1986, proclame
généreusement « le droit au développement est un droit inaliénable de
l’homme en vertu duquel, toute personne humaine et tous les peuples
ont le droit de participer et de contribuer à un développement
économique, social, culturel et politique dans lequel tous les droits
de l’homme et toutes les libertés fondamentales puissent être
pleinement réalisés et de bénéficier de ce développement ».
Une analyse fine de ce paragraphe tiré de la déclaration sur le droit
au développement, qui est réaffirmée dans plusieurs instruments et
résolutions, permet de conclure que le droit au développement se situe
au même niveau que les autres droits de l’homme. Il n’est ni un super
droit, ni un mini droit, mais un droit de l’homme au même titre que
tous les autres droits qui sont universels, inaliénables,
indivisibles, interdépendants et intimement liés. Il est aussi un
droit individuel et collectif en ce sens qu’il appartient à tous les
individus et à tous les peuples. Il met l’accent de façon particulière
sur le développement de l’être humain, la participation, l’équité, la
non-discrimination et l’auto détermination.  Le sujet central du droit
au développement reste l’être humain, il est le participant actif et
le principal bénéficiaire. Par conséquent, toutes les politiques et
tous les programmes doivent être axés sur les êtres humains et conçus
pour que ceux-ci en bénéficient et pour améliorer constamment leur
bien-être.
Le Gouvernement de notre pays est résolument engagé à rendre effectif
ce droit au développement en République de Guinée.
C’est dans cette perspective qu’au mois de juillet prochain et sous le
haut patronage de Monsieur le Président de la République, le
Gouvernement Guinéen, envisage  l’organisation à Conakry, de la
Conférence Internationale sur le droit au développement, autrement
dénommée Dialogue Santa Cruz. Cet évènement de portée mondiale,
permettra de prouver à la face du monde, que la République de Guinée
n’est plus dans un simple engagement, mais dans les actes concrets
dans la promotion effective du droit au développement.
Monsieur le représentant,
Et surtout Mesdames et Messieurs les représentants des départements
ministériels,
Voici présenter de façon succincte, le défi dans lequel notre pays
s’est engagé. Il vous revient donc, à vous d’abord, qui serez
désormais les premiers porteurs de cet engagement, de vous impliquer
sérieusement dans la mise en œuvre effective du droit au développement
en Guinée. Et le premier signal que vous devrez donner de votre
engagement, est le sérieux que vous accorderez à cette session de
formation. Cela, pour vous permettre d’être désormais les pionniers de
la République de Guinée dans sa lutte pour l’effectivité du droit au
développement dans notre pays.
Je compte donc sur vous, individuellement et collectivement, pour
accorder un maximum de sérieux à cette formation et assumer cette
responsabilité dans vos différents départements.
C’est sur ces mots que je déclare ouverte la  première session de
formation sur le droit au développement en Guinée.
Je vous remercie.
Ousmane Bony Chargé de la Communication du Ministère de l’Unité Nationale
et de la Citoyenneté
622734575