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« Les coups d’État, le Mali, le Burkina Faso et le Niger en connaissent bien. Seulement voilà, cette fois, ces putschs interviennent dans un contexte particulier de bouleversements géostratégiques en Afrique… », Bah Mamadou

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Les coups d’État, le Mali, le Burkina Faso et le Niger en connaissent bien. Seulement voilà, cette fois, ces putschs interviennent dans un contexte particulier de bouleversements géostratégiques en Afrique et dans le reste du monde, notamment la guerre en Ukraine avec la Russie. Après 60 ans d’indépendance, les pays africains qui devraient entamer leur essor économique avec toutes les richesses dont ils disposent se retrouvent à la case de départ. Hélas !
Les crises politiques et sociales qui secouent les trois pays du sahel sous-fond de ressentiment anti-francais ne sont pas de nature à assurer la paix, la stabilité, la sécurité et le progrès dans une zone où les groupes armés règnent en maître. La CEDEAO longtemps dénoncée et parfois même décriée pour son manque de dynamisme et d’actions demeure tout de même la seule solution pour sauver l’ordre constitutionnel et la démocratie dans un monde où les régimes autoritaires commencent à séduire, à s’imposer et surtout à servir de modèle pour certains. Le putsch intervenu au Niger est surréalisme. Rien ne peut le justifier et pour cela, le bras armé de la CEDEAO épaulé par ses partenaires doivent agir dès maintenant pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger. C’est un devoir, une nécessité. Le président Mohamed Bazoum, démocratiquement élu doit être rétabli dans ses fonctions. Très arrogants pour je ne sais quoi, les putschistes du Niger doivent regretter pour avoir agi ainsi. Les manipulations de masse comme on peut bien le constater dans ces pays cités prouvent à suffisance que le continent noir peine toujours à s’émanciper. Sinon, on ne peut pas dire non à l’Occident et dire oui aux Popovs qui sont tout sauf des modèles. Les africains doivent s’éveiller car le monde bouge.

Bah Mamadou