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« Une meute d’individus se présentant comme des journalistes et qui n’y vienne que pour chercher de l’argent. Nous devons la mettre hors d’état de nuire…», Boubacar Yacine Diallo, nouveau patron de la HAC

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La nouvelle équipe dirigeante de la Haute Autorité de la Communication (HAC) a effectivement prêté serment le mardi dernier. Ce mardi 1er août l’équipe a pris fonction en présence des ministres Tibou Kamara, Naby Youssouf Kiridi Bangoura et  Mamadou Lamine Fofana, ministre conseiller à la présidence en charge des relations avec les institutions.

L’occasion a été mise à profit le nouveau président de la HAC pour interpeller ses confrères journalistes à plus de professionnalisme. Yacine s’est surtout engagé au nom de l’équipe qu’il dirige, à se pencher en premier lieu, sur la réforme de la presse : « Je voudrais dire la disponibilité du nouveau collège à travailler dans le sens de l’amélioration des relations de confiance entre la presse et tous les usagers de la communication. Je pense que c’est un devoir pour nous, et ce devoir, nous devons l’accomplir. Ensuite, nous devons pouvoir assainir notre profession. Ayons le courage de le dénoncer ici et maintenant. Une meute d’individus se présentant comme des journalistes et qui n’y viennent que pour chercher de l’argent nous a envahis. Nous devons la mettre hors d’état de nuire. La collaboration de tous les journalistes qui se reconnaissent comme tel, est attendue. Parce que si nous ne commençons pas par assainir notre profession, ceux qui sont venus s’enrichir de manière illicite, terniront notre image. On ne dira jamais c’est celui qui roule dans 4×4, mais on dira c’est celui aussi qui n’a pas donné la dépense parce que son patron n’a pas donné un salaire décent. Je parle au nom de mes collaborateurs. Une des tâches urgente sera d’assainir la profession. Et, nous avons une arme. Cette arme c’est la carte de presse. Elle est obligatoire et elle est délivrée par la HAC ».

S’adressant particulièrement aux patrons de presse, le président de la HAC ne tergiverse pas : « on ne peut demander à un journaliste d’être indépendant alors qu’il ne peut pas donner la dépense à la maison ».