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« Notre vision est d’aider au maximum  l’Afrique à se développer dans le secteur numérique… » Dixit Taliby Kaba DG ENATI

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Dans le cadre de notre rubrique consacrée à l’entrepreneuriat et  soutien  aux  initiatives privées, nous rencontrons cette semaine le Directeur Général  de l’Entreprise Africaine de Télécommunication et de l’Informatique (ENATI).

 Focusguinee.Info : M. Voudriez bien vous présenter et votre entreprise à nos fidèles lecteurs internautes ?

  Je vous remercie pour l’opportunité que vous m’offrez pour m’exprimer sur votre plate-forme. Je me nomme Kaba Taliby, Directeur Général de l’Entreprise Africaine de Télécommunication et de l’Informatique.  Je suis Ingénieur en télécommunication et  pensionnaire de l’Ecole préparatoire  d’Ingénierie de Foulayah, avant de rejoindre l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, où j’ai obtenu le diplôme Bac plus 5 en transmission au niveau de la Guinée.

Dites-nous qu’est-ce que c’est ENATI ?

 En effet, ENATI, c’est une entreprise de droit guinéen, qui évolue sur le sol guinéen. C’est une entreprise qui est là pour aider la jeunesse guinéenne dans le secteur de télécommunications. C’est dans ce cadre-là que nous sommes là. ENATI, est spécialisée dans les travaux de télécommunications-principalement dans le déploiement de la fibre optique sur toute l’étendue du territoire guinéen.  C’est dans ce cadre que l’ENATI, s’est inscrite pour accompagner le gouvernement, et  les opérateurs de téléphonies qui évoluent sur le territoire guinéen tels que : Orange, Celcom, MTM, ETI…

Aujourd’hui, est ce qu’on peut savoir  combien de préfectures vous couvrent depuis votre existence de cette société ?

Je puis vous assurez que nous avons eu à travailler  presque dans toutes les préfectures de la guinée dans le cadre de déploiement de la fibre optique. C’est-à-dire, la fibre qui est un support de transmission, et qui permet  ici d’envoyer l’information à distance. Donc, nous travaillons dans ce cadre pour améliorer la connexion à travers cette fibre optique sur toute l’étendue du territoire guinéen.

Est-ce qu’on peut connaitre vos difficultés ?

Je pense que les difficultés  n’en finissent pas ! Vous savez les difficultés sont inhérentes à la vie de l’homme comme toute organisation. Elles sont là, d’ailleurs, nous arrivons à les surmonter. Ce que nous demandons à l’Etat, c’est de nous octroyer de maximum de travaux pour que l’entreprise  puisse  évoluer.

  1. Kaba Taliby parlez-nous de vos perspectives à court et à long terme ?

Effectivement, ENATI, évolue en Guinée et en Sierra Leone. Donc, nous comptons développer nos activités  aussi dans un proche avenir dans d’autres pays  de la sous-région. En fait, notre vision est d’aider   au maximum l’Afrique à se développer dans le secteur numérique. Pour le cas spécifique de la Guinée, nous avons eu à travailler dans les trente-trois préfectures du pays. Et aujourd’hui,  nous travaillons  à ce que la connexion soit à la portée de tous.  Aider  les opérateurs de téléphonies évoluant en Guinée àaméliorer la connectivité. Toujours est-il qu’on demande à l’Etat d’avoir confiance en notre société. Ce que les chinois  sont capables de faire nous aussi, on a toutes les expériences nationales à faire. Vous savez, depuis dix ans nous évoluons dans ce secteur ; par conséquent nous ne sommes pas bleus en la matière. Nous sommes des ingénieurs en Télécommunication, et tout ce qui est dans ce domaine nous les maitrisons. A date, je gère plus  de 350  à 400 personnes  comme employés à temps plein dans l’entreprise, et cela nous permet de créer la plus-value. C’est ce qui est normal. Il ne faudrait pas qu’on soit complexé ! Ce que les  nationaux sont capables de faire, il ne faut pas qu’on donne ça  aux Chinois,  Japonais ou français. Non ! Nous pouvons le faire, et l’Etat doit avoir confiance aux nationaux, et surtout insister sur la nécessité de  la qualité exigée. Si le cahier de charge est là, nous allons le respecter à la lettre et exécuter les travaux dans la règle de l’art.

Donc, M. Kaba, nous sommes à la fin de notre entretien. Vous avez un dernier mot à nous confier….

Je pense que mon dernier mot, c’est demander toujours à l’Etat d’avoir confiance en nous, et faire confiance particulièrement à la jeunesse guinéenne. Nous sommes une jeune entreprise qui peut satisfaire l’Etat. Je pense que les compétences sont là, et ne manquent pas. Il suffit tout simplement d’avoir confiance en nous.

Par ailleurs, ce que je peux dire à la jeunesse, chacun doit se battre et  se développer mentalement, et se préparer aussi. Donc, la jeunesse doit se préparer. Parce que, nous sommes en complétion avec les autres pays du monde. Nous, notre entreprise ne compte pas  seulement de la guinée, mais  nous avons de grandes ambitions de travailler ailleurs. Il faut que  la jeunesse  guinéenne mette en tête qu’elle peut être là et travailler aux Etats-Unis ou au Brésil. Parce que nous sommes à l’heure de la technologie et ceux qui sont préparés gagnent dedans.

Propos recueillis par Amara Sylla pour Focusguinee.Info